Chers lecteurs,
A l’automne,
de futurs appartements protégés à Vevey – Les Bosquets – proches de la Gare
CFF, verront le jour et seront habitables. 15 logements, dont 14 logements
protégés, ainsi que des ateliers, bureaux et un restaurant public :
14
appartement de 2 pièces protégés
1 studio
1 restaurant
public d’environ 150 m2
Environ 830
m2 de bureaux et ateliers
Les différents
partenaires de cette construction :
Prima Vesta,
coopérative d’habitations d’utilité publique spécialisée dans la conception de
logements protégés ou à mobilité réduite.
La FondationPolyval, fondation de droit privé ayant pour but l’insertion des invalides dans
le monde du travail dans un environnement adapté.
Alterimo,
gérance immobilière spécialisée dans le conseil, la mise en valeur et la
gestion de logements protégés et adaptés pour seniors ou personnes en situation
de handicap.
Ceci posé, examinons le plan
ci-dessus. Pour le voir de plus près, vous pouvez le télécharger
ICI
Souhaitant m’y inscrire et en faire part à quelques
personnes à mobilité réduite très dans l’embarras de Clarens depuis des mois,
en voyant ce plan envoyé par Alterimo, y ai personnellement renoncé.
J’ai
choisi ici pour étude le plan du 3ème étage, le 4ème et
5ème étant identiques excepté l’appartement 51 au 5ème qui
est un studio et sera probablement utilisé comme salle commune ou une personne
de l’intendance.
Après avoir envoyé un mail à l’architecte pour lui demander
les mensurations de la largeur des couloirs devant les portes appartements et
autres questions, je reçus un téléphone de son secrétariat m’indiquant :
Couloirs : 140 cm de largeur
– ascenseur dans les normes – réduits 140/195. J’attendais une confirmation par
écrit qui ne vint pas et réponse à mes autres questions.
C’est bien ce que je craignais en
évaluant de visu et sans mensuration précise du plan. Je précise que je n’ai
pas les plans de l’entrée de l’immeuble, ni des 2 premiers étages consacrés aux
bureaux et ateliers.
C’est ainsi que les buts des trois
partenaires PrimaVesta, Fondation Polyval et Alterimo ne pourront être atteints en ce qui
concerne les appartements protégés et peut-être même les étages des ateliers.
Pourquoi ?
Sont exclus d’emblée les personnes
en moyen auxiliaire électrique 4 roues, soit les scooters pour handicapés qui
sont les moyens auxiliaires les plus vendus en Suisse, pour des raisons déjà
évoquées dans ce blog : meilleure autonomie pour pouvoir faire ses courses
et poser de la marchandise sans nécessité d’une aide à domicile pour les achats
courants, ils coûtent 4 x moins cher à l’AI qu’un fauteuil électrique, donc
tous ceux dont les pathologies le permettent, préfèrent ce moyen pour se
déplacer à l’extérieur, ne peuvent souvent rien porter et en ont besoin pour
rapporter leurs courses jusqu’à leur domicile. l’AI les préfère aussi pour des
raisons financières ! Un scooter électrique 4 roues, selon la qualité, la
suspension et selon les pathologies coûte entre CHF 3'500.00 et CHF 5'500.00. Un
fauteuil électrique coûte sans option 2 x plus, s'il est adapté aux pathologies
des personnes plus gravement touchées, il peut coûter dans les CHF 30'000.00.
Un scooter électrique ne pourrait
pas manoeuvrer dans un espace de 140 cm pour entrer dans ces appartements et le
laisser dans le couloir de celui-ci. Les scooters électriques mesurent entre
126 et 130 cm de long et ne tournent pas sur eux-même, ont un angle de rotation
restreint. Il faudrait donc à des personnes handicapées une bonne dizaine de
manoeuvres difficiles à raison de 5cm à l’avant et 5cm à l’arrière pour pouvoir
y pénétrer. (appts 31, 32, 34, 35, resp les mêmes aux étages supérieurs)
Le seul appartement qui pourrait
être accessible en scooter électrique serait le 33, resp 43, 53, qui
permettrait d’y entrer tout droit, d’en ressortir en marche arrière pour aller
à l’ascenseur à condition d’avoir des yeux à l’arrière, et de devoir le laisser
dans le couloir intérieur de l’appartement dans l’impossibilité de le mettre
dans le réduit et empêchant le passage pour un visiteur en autre moyen
auxiliaire.
Or, ce sont précisément les
scooters électriques qui coûtent donc moins cher, qui sont systématiquement
exclus de toutes habitations, qu’il s’agisse d’immeuble protégés ou d’immeubles
privés ou subventionnés qui pourraient être facilement accessibles pour eux,
mais dont ils sont exclus tout aussi systématiquement par les propriétaires
privés en tous cas, car pour ces derniers le mot mobilité réduite fait peur.
Alors qu’il suffirait parfois juste d’une petite rampe à l’entrée de l’immeuble
pour éviter la seule marche existante. Ou encore un local où pouvoir laisser
son scooter en bas avec prise de recharge, tout simplement. Cela se fait en
Espagne depuis longtemps dans toutes les allées des immeubles dont l’ascenseur
est trop petit et ne peut être modifié.
Il n’y a aucun local à disposition
dans cet immeuble les Bosquets au rez, pour y laisser et recharger des scooters
électriques 4 roues qui n'ont pas non plus la possibilité de manoeuvrer dans
les allées des appartements.
Mais les fauteuils électriques,
eux aussi sont lésés :
Dans les couloirs de cet immeuble
de 140 cm de largeur, deux fauteuils électriques ne pourraient pas se croiser.
Les fauteuils électriques font un min de 70cm de large. Il n’y aurait pas un
millimètre de distance entre les deux.
Les entrées des appartements 34 et
35 : le couloir intérieur appt fait 120cm de large. Si la porte d’entrée
ne s’ouvre pas à 180°, aucun fauteuil électrique ne pourra y entrer.
Dans les réduits prévus dans les
appartements, ils entreraient encore moins, la plupart sont construits dans le
mauvais sens en largeur et non en profondeur avec de plus une porte qui s’ouvre
vers l’avant. Impossible de tourner. On ne peut rien mettre dans un réduit où
la porte s’ouvre vers l’avant. La plupart des locataires vont devoir l’enlever
et mettre un rideau à la place. Et comme ces appartements ne possèdent pas de
cave, ils devront mette la porte dans le réduit.
Pour les réduits qui sont dans le
bon sens (appts 31, 32) soit en profondeur, il faut traverser la cuisine et le
salon pour poser son moyen auxiliaire) en butant sur les meubles avec un
fauteuil électrique par exemple ? On la met où la table à manger ou un
meuble plan de travail dans ce cas ?
Les Loggias : font à peu près
130 cm de profondeur en passant par des seuils de porte de 2,5cm puisque ce
sont des portes battantes. Comment va faire un fauteuil électrique qui fait au
min 116 cm pieds compris, pour pouvoir tourner, après avoir passé 2,5 cm de
seuil de porte et 2 chocs, roues avant et arrière, qui vont le projeter vers
l’avant sans rentrer dans la balustrade ? Il n’y a que 14 cm pour
tourner ! S’il ouvre toutes les portes fenêtres en grand et y entre de
biais, il s’agira de 4 chocs à l’aller et 4 au retour car les roues franchiront
séparément et il rentrera dans la minuscule table qu’il aura mis au fond de la
loggia. Pour autant qu’une personne avec une sclérose en plaque arrive à faire
cela. Je mets au défi les architectes de venir expérimenter en moyen auxiliaire
ce qui est dit ici.
C’est ainsi que pour ces trois
partenaires qui favorisent la mixité sociale, l’entraide entre différentes
générations et types de pathologies, toutes ces belles idées ne pourront avoir
lieu. Dans le formulaire à remplir de 4 pages de Alterimo figure bien le paragraphe :
Que pensez-vous pouvoir apporter aux autres résidents ? L’attribution des
appartements se fait également en fonction de cette réponse. C’est ainsi que
les aînés en rollator pouvant à peine marcher ou les personnes atteintes de
sclérose en plaque épuisés, n’auront personne pour aller leur acheter quelques
légumes ou poisson frais au marché, leur mettre un courrier recommandé à la
poste, ou leur rédiger une lettre ou encore organiser pour eux un atelier de
peinture, de bricolage, de cours de langues, de petits concerts acoustiques par
les étudiants du conservatoire ou interprètes de chansons, expositions de leurs
oeuvres de peinture ou bricolage, ou de celle des étudiants de beaux-Arts, ou
des handicapés bénéficiant des ateliers des étages inférieurs, etc..
Pour des raisons d’architecture,
les immeubles protégés d’aujourd’hui ne sont que des EMS mal améliorés et ne
remplissent pas leur fonction de solidarité et certainement pas celle de la
diversité. Il n’y aura dans cet immeuble, comme dans tous ceux protégés
construits jusqu’à ce jour, que des aînés en rollator ou en cannes, des
personnes atteintes de maladies neurodégénératives très affaiblies, des
handicapés physiques en fauteuil manuel et peut-être quelques personnes debout
atteintes d’une maladie cardiaque et ayant besoin de surveillance.
Alors que pendant ce temps, toutes
les personnes atteintes de maladies osseuses graves, de cachexie, d’arthrite,
et de maladies neurodégénératives différentes, continueront à chercher des
appartements accessibles depuis 20 ans. Justement ceux qui auraient eu encore
la mémoire, l’envie, la capacité d’aider les autres.
Attention, je ne dis pas que
Ferrari Architecte n’était pas dans les normes actuelles dans cet immeuble bien
que je n’aie pas tout vu, elles sont réalisées au strict minimum de la loi ici
sur ce plan, bien qu’il ait déjà fait ailleurs de nombreuses boulettes à de
nombreuses reprises, ce blog en témoigne largement. Strict minimum de la loi
comme nos élus locaux pour les rampes de trottoirs générant des coûts de santé
énormes. Je dis que les normes actuelles ne correspondent en rien aux moyens
auxiliaires d’aujourd’hui, au manque de réflexion sur ce qu’est une personne
handicapée ou à mobilité réduite, de ses besoins et des différentes pathologies
et de leur détérioration.
Peut-être faudrait-il avant de
construire et plutôt que d’attendre une commission d’attribution qui décidera
de qui peut habiter là ou pas selon l’architecture, stipuler aux architectes
avant la construction, comme cela aurait dû être le cas ici : « Nous
voulons un immeuble accessible à tous les moyens auxiliaires ». Et surtout
comme le suggère depuis longtemps Inclusion Handicap,
demander l’avis des personnes handicapées.
J’ajouterais
que de nombreuses choses seraient à revoir dans les normes, comme
Les portes battantes :
Celles-ci sont ingérables pour les personnes en fauteuil électrique ou manuel
ou en rollator qui n’ont qu’une seule main valide et même pour les autres.
Elles ne peuvent pas en même temps ouvrir une porte et actionner la commande de
leur engin. Toutes les portes devraient être coulissantes. Ce devrait être
valable pour tous les locaux comme buanderies, etc.. également dans toutes les
toilettes handicapés publiques.
Les portes doivent être faciles à
ouvrir et les fermetures-portes automatiques ne sont pas permises. Cela est
déjà dans la loi mais personne ne le respecte pour ce qui est des locaux
communs la plupart du temps.
Les seuils de portes à 2,5 cm pour
se rendre aux balcons ou ailleurs : ils génèrent, étant saillants, des
chocs insensés dans tout le corps, mais en cas de portes battantes ils sont
inévitables. En cas de porte coulissante, le rail peut être posé dans le sol
avec une catelle en pente légère côté balcon, ce qui génère une surface de
passage plate. On peut le faire partout, à l’étranger depuis 50 ans, même à
Zürich en Suisse, alors pourquoi pas en Romandie ?
Les normes des ascenseurs :
140/80 trop petits. Une personne en moyen auxiliaire électrique ne pourrait
bénéficier d’un accompagnant montant avec elle. Encore moins un scooter
électrique 4 roues. Si son moyen auxiliaire tombait en panne dans l’ascenseur,
ce qui arrive parfois, elle ne pourrait pas l’enjamber pour sortir de
l’ascenseur, ni passer à côté pour autant qu’elle puisse marcher. Dans les
immeubles protégés et seniors et mobilité réduite, il serait justifié qu’un
brancard puisse y entrer. Par la même occasion, tous les moyens auxiliaires
pourraient y entrer.
Les fours : ceux-ci devraient
être à hauteur accessible à tous, qu’ils soient en fauteuil ou debout. C’est
possible à environ 75/80 cm du sol. Cela évite aux personnes âgées à devoir se
baisser au risque de tomber et aux personnes en fauteuil d’avoir des
difficultés d’accès et de risque de se brûler. Les fours à tiroir coulissant
devraient être préférés et auto-nettoyants. Beaucoup plus faciles d’accès, plus
sécurisants et évitent des heures d’aide à domicile. Ils ne coûtent pas plus
cher non plus. Simple réflexion.
Les frigos : Le compartiment
congélateur qui est le moins utilisé, devrait être en bas, de façon à ce que le
bac à légumes, le plus utilisé, soit plus facilement accessible et n’obligent
pas les personnes âgées à se baisser jusqu’au sol.
Les armoires de cuisine du
bas : devraient toutes être à portes coulissantes. Aller chercher des casseroles
au fond d’une armoire en bas est un parcours du combattant pour une personne
âgée. Encore plus pour les personnes en fauteuil dont la longueur du fémur
empêche d’y accéder.
Les armoires du haut à 1.65 pour
la première planche du bas, ne sont pas accessibles pour des personnes de cette
génération qui mesurent en moyenne 1m50 à 1m55. C’est juste une question de bon
sens. J’ai vu cela à Eikenott Gland dans un appartement protégé.
Prévoir dans les immeubles
protégés des éviers accessibles et plan de travail accessible. Sinon, il va
falloir se séparer du peu de meubles de cuisine qui sont en dessous.
Prévoir des vitro-ceram et non
« induction », ces dernières étant incompatibles avec les prothèses
en métal dans le corps et personnes ayant des pacemakers. Même les modes
d’emploi de ces objets stipulent que pour une personne normale, il vaut mieux
n’utiliser que les plaques du fond... et ne pas rester devant pendant la
cuisson. Privilégier aussi des petites plaques de cuisson et une plus grosse.
Les personnes en immeubles protégés sont le plus souvent seules. Elles
n’utilisent que des petites casseroles, déjà pour des raisons de poids, sauf
invitations pour la famille. On ne peut pas cuire des aliments différents et
variés dans la même casserole. Certains fabricants font pour les vitro-ceram
des plaques 3 en 1, qui permettent de varier la largeur correspondant à la
casserole. Et ce n’est pas plus cher, juste une question de réflexion.
Salle de bains : la hauteur
des robinets, porte-savons et barre verticale pommeau de douche :
Excusez-moi, mais comment voulez-vous qu’une personne en fauteuil ou assise sur
une chaise de douche puisse atteindre ce porte-savon et les robinets ???
(Les Bosquets). Même si je n’ai pas les mensurations exactes car je n’ai pu voir
sur place, la photo me suffit à penser que ce n’est pas accessible :
Le porte-savon en angle, avec
distance des fémurs assis qui vont de 46 à 52 cm pour les femmes et peuvent
être plus longs encore pour les hommes est inaccessible, mal placé et à
mauvaise hauteur. Il ne devrait de plus pas être d’angle, c’est ingérable, mais
à proximité de la barre de douche.
Les robinets : sur une chaise
de douche siège 42 à 57 cm hauteur max, ne seront pas accessibles si la personne
ne peut se tenir debout. En particulier pour des personnes atteintes de
périarthrites des épaules et qui ont de la difficulté à lever les bras.
Placés plus bas et correctement,
ces objets et robinets auraient été accessibles à tous. Cela ne coûte pas plus
cher de placer les choses de manière juste et je me demande bien qui décide de
cela. L’architecte ? Le constructeur ? Le propriétaire ?
J’ignore si la batterie de
robinets contient un écoulement vers le bas, car elle est cachée, mais semble
que oui. C’est très utile, car impossible de remplir un seau ou une bassine
dans les éviers de cuisine pour le ménage, les bains de pieds, etc.. Me
souviens qu’à Eikenott, dans l’immeuble seniors et mobilité réduite, il n’y en
avait pas et que c’était très très embêtant.
Les WC : en voyant cette
photo, me demande bien, même si encore en construction, une personne en
fauteuil électrique pourrait accéder à la chasse d’eau. Même si des barres de
soutien seront placées à droite et à gauche pour les personnes qui pourraient
en avoir besoin et remontables, il faudrait retourner en marche arrière avec un
fauteuil et avoir des bras très très longs ou se contorsionner sur le siège des
toilettes pour pouvoir tirer la chasse d’eau.
En
imaginant qu'une personne ici devrait mettre une machine à laver si elle ne
pouvait pas utiliser celle de la buanderie commune pour différentes raisons
médicales, elle n'aurait plus accès du tout à cette chasse d'eau.
J’ignore ce qu’il en est des
cuisines aux Bosquets, si l’évier est accessible, s’il y a un plan de travail
accessible etc... Mais j’en doute un peu.
Je suggérerais aussi que, par
étage, dans les immeubles protégés ou seniors et mobilité réduite, certains
appartements bénéficient d’une baignoire. Certaines personnes ont besoin de
bains pour leurs soins, particulièrement celles qui sont intolérantes ou
allergiques de plus en plus nombreuses aux anti-douleurs et médicaments
chimiques. Les bains sont la seule façon de les soulager, avec différents
produits naturels. Les chaises de bain électriques sur pile existent, ne
coûtent pas très cher et si la baignoire est suffisamment profonde, on peut
espérer avoir de l’eau plus haut que le nombril. Les pathologies du dos en
seraient reconnaissantes.
Ce que je sais, c’est que fin
décembre 2023, les immeubles récents et particulièrement ceux destinés à
mobilité réduite ainsi que les services publics, devront être accessibles à tous. Que les constructeurs auront
eu 20 ans pour y penser et que l’on continue à construire un peu n’importe
quoi, n’importe comment, sans réfléchir même aux choses les plus évidentes.
Il n’est pas acceptable qu’un
immeuble protégé, contenant des appartements pour personnes à mobilité réduite,
contenant des ateliers pour handicapés dans les deux premiers étages, ne soit
pas accessible avec les moyens auxiliaires les plus vendus et les plus
utilisés, ni dans leur aménagement à différentes sortes de handicap.
Je demande au Canton de
Vaud et à M. Alain Berset, Président
et Conseiller Fédéral d’exiger que les architectes et constructeurs soient
obligés de suivre une formation pour construction à mobilité réduite ainsi
qu’une mise en situation, car l’expérience vaut mille concepts, afin d’obtenir
un diplôme qui les autorisera à les construire.
Je demande à ce que les plans des
immeubles construction mobilité réduite fassent l’objet systématique d’une
évaluation sur plans par des experts et des personnes à mobilité réduite avant
construction et qu’il en soit tenu compte.
Je demande à ce que les normes SIA
soient revues en conséquence pour les moyens auxiliaires d’aujourd’hui.
En
attendant, à ce que celles en vigueur soient respectées, ce qui est très
rarement le cas.
A bientôt chers lecteurs de ce
blog. Désolée pour la longueur de ce post, mais des explications étaient
visiblement nécessaires et je voulais avant de partir que la réflexion soit
faite.
Le
Tigre